L’Irep, France Pub et Kantar Media ont présenté cette semaine le Bump pour le premier trimestre 2024 :
- Les recettes publicitaires nettes de tous les médias ont atteint 3,996 milliards d’euros, en hausse de 3,8% par rapport au T1 2023 et de 14,1% par rapport au T1 2019.
- Pour les cinq médias (télévision, cinéma, radio, presse, publicité extérieure) incluant le digital, les recettes sont de 1,51 milliard d’euros, soit une augmentation de 4,2% par rapport au T1 2023, mais une baisse de 4,3% par rapport au T1 2019.
- Les recettes nettes digitales des médias ont fortement progressé de 23%, atteignant 201 millions d’euros, avec une croissance de 72,2% par rapport au T1 2019. Le marché digital total a augmenté de 6% par rapport au T1 2023, surpassant de 45,9% le niveau du T1 2019.
- La télévision a connu une croissance de 6,3% par rapport au T1 2023, mais reste en retrait de 2,6% par rapport au T1 2019.
- La presse a diminué de 2,2% par rapport au T1 2023 et de 14,9% par rapport au T1 2019.
- La publicité extérieure a progressé de 5,7% par rapport au T1 2023 et de 2,6% par rapport au T1 2019, tandis que le segment DOOH a augmenté de 29,2% par rapport au T1 2023 et de 55,3% par rapport au T1 2019. On observe un transfert des annonceurs de l’affichage vers le DOOH (1 437 annonceurs).
- Le cinéma a augmenté de 5,2% par rapport au T1 2023 mais reste en baisse de 22% par rapport au T1 2019.
- La radio a progressé de 4,5% par rapport au T1 2023 et de 4,7% par rapport au T1 2019.
- Le courrier publicitaire a chuté de 6,4% par rapport au T1 2023 et de 33,3% par rapport au T1 2019, tandis que le prospectus papier a diminué de 14% par rapport au T1 2023, malgré une forte croissance du prospectus digital de 56,4%.
- Les Jeux Olympiques de 2024 devraient générer un excédent de 850 millions d’euros de parrainages sportifs et de 100 à 150 millions d’euros d’investissements publicitaires.
- Le marché de la communication devrait atteindre 35,5 milliards d’euros en 2024, soit une hausse de 4,2% par rapport à 2023 et de 5% par rapport à son niveau d’avant crise.