Selon une étude publiée par le cabinet McKinsey et la fondation Altagamma :
– seuls 6% des produits de luxe ont été achetés en ligne en 2014, mais ce chiffre devrait doubler d’ici 5 ans, pour passer à 12% en 2020
– d’ici à 2025, la part de l’e-commerce triplera pour atteindre 18% et 70 milliards, faisant du e-commerce le troisième grand marché mondial du luxe après la Chine et les Etats-Unis
– l’an dernier, l’e-commerce de luxe (vêtements, joaillerie, horlogerie) a représenté un marché de 14 milliards d’euros, contre 9 milliards en 2013 et 4 milliards en 2009
– ces cinq dernières années, la progression des ventes de luxe en ligne a été supérieure aux ventes réalisées dans des magasins physiques, de 27% en moyenne par an contre 7%
– au Royaume-Uni, la part de l’e-commerce dans les ventes de luxe s’élève à 11%, alors qu’au Brésil elle n’est que de 2%
– plus une marque propose des produits chers, moins il lui sera facile de les vendre en ligne. Chanel, Cartier ou Dior, ne réalisent que 3,9% de leurs ventes en ligne, alors que Burberry enregistre un taux de 7,5% et que Michael Kors ou encore Longchamp atteignent une moyenne 8,5%
– les performances sur internet varient aussi selon la typologie de produits: les cosmétiques et le prêt-à-porter peuvent représenter 7,2% des ventes sur internet, mais les montres et les bijoux n’atteindront que 4,1%.
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